chroniques-d-une-alcoolique

La vie selon Mademoiselle C.

Jeudi 28 avril 2011 à 11:59

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Mercredi 2 mars 2011 à 16:50

http://chroniques-d-une-alcoolique.cowblog.fr/images/isolationbymkorchia.jpgLe voyage fut si cours. Vite rattraper mes fantômes. Ecrasée parterre. Une grosse claque. Pas la plus grosse. La plus grosse m'attend toujours plus loin. Des bleus sur mes genoux. Des ematomes si gros. Des plaies si profondes. A terre cela de ne cesse. Couvertes de coup. Entaillée jusqu'à l'os. Ca s'arrête pas. Et quand ça s'éloigne, cela revient toujours un peu plus fort. Et mes bras ne trouvent de cesse qu'à rouer de coups mes murs. Eux ne souffrent pas. Eux. Elles ont pris mon coeur et ont planté des milliers d'aiguilles. Je suis que leur pantin. L'instrument de torture. Mais lorsque mes plaies se recouvreront, il y aura tellement de croute, d'amas de peau, qu'il sera presque impossible de passer à travers. Je suis à genoux. Au pied du mur. Je regarde droit devant moi. Le regard vide. Je n'attends plus rien.

Dimanche 27 février 2011 à 21:48

Et dans la démence de la désespérance on se fait encore plus lorgner par les autres. On fait confiance. On croit qu'on aime. C'est pour encore mieux planter leur épieux au plus profond de vos coeurs. Car tu n'as pas assez souffert à leurs yeux. Tu n'as pas assez été à genoux à hurler. Ton corps n'en porte pas assez les traces qu'ils veulent t'en refaire faire. Plus grandes et plus profondes. Ca leur plait, ça les excite un morceau de viande à leur porté. Et c'est toute leur haine qu'ils déversent. Pourquoi, on ne le saura jamais. Je regarde parterre et j'exécute. Ma vile piété est bafouée.




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Dimanche 27 février 2011 à 21:34

Comment l'humain fait-il pour passer en moins d'un quart de "J'adore ma vie", à "Qu'est-ce que je fou sur cette terre?" ? C'est vraiment fort. Et tes mains se mettent à trembler. Ta vue devient trouble à cause des larmes qui font surface entre tes paupières. Et tu te sens comme une masse. D'un coup, tout le poids du monde se retrouve sur toi. Et tu te rends compte que plus il y a de monde, plus tu te sens seul. Dans ta tanière, dans ton trou. Tu t'y sens si souvent seul. Alors tu sors, tu rencontres, tu parles, tu embrasses. Mais l'on ne te répond que par des coups de griffes. L'impression constante qu'une bulle s'est formée autour de ta personne, et que personne n'a envie de l'éclater cette bulle. Non, personne.




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Samedi 26 février 2011 à 12:38

"Every creature is better alive than dead, men and moose and pine trees, and he who understands it aright will rather preserve its life than destroy it."
Henry David Thoreau



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