http://chroniques-d-une-alcoolique.cowblog.fr/images/isolationbymkorchia.jpgLe voyage fut si cours. Vite rattraper mes fantômes. Ecrasée parterre. Une grosse claque. Pas la plus grosse. La plus grosse m'attend toujours plus loin. Des bleus sur mes genoux. Des ematomes si gros. Des plaies si profondes. A terre cela de ne cesse. Couvertes de coup. Entaillée jusqu'à l'os. Ca s'arrête pas. Et quand ça s'éloigne, cela revient toujours un peu plus fort. Et mes bras ne trouvent de cesse qu'à rouer de coups mes murs. Eux ne souffrent pas. Eux. Elles ont pris mon coeur et ont planté des milliers d'aiguilles. Je suis que leur pantin. L'instrument de torture. Mais lorsque mes plaies se recouvreront, il y aura tellement de croute, d'amas de peau, qu'il sera presque impossible de passer à travers. Je suis à genoux. Au pied du mur. Je regarde droit devant moi. Le regard vide. Je n'attends plus rien.